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Quelques news internationales ....




Rapport du symposium «L'arsenic dans les eaux souterraines – un problème mondial»

La contamination des eaux souterraines par l'arsenic s'est produite dans plusieurs régions du monde, notamment dans le delta du Gange au Bangladesh et dans le Bengale occidental en Inde, où elle est à l'origine d'un grand nombre de cas graves d'empoisonnement par l'arsenic.

La Section néerlandaise de l'Association internationale des hydrogéologues (AIH) et la Société hydrologique néerlandaise (NHV) ont organisé un symposium d'une journée avec le soutien de l'UNESCO le 29 novembre 2006 à Utrecht, aux Pays-Bas, sur la dimension mondiale de la contamination des eaux souterraines et de boisson par l'arsenic . Le Comité national des Pays-Bas pour le PHI viens de publier un rapport du symposium et le PHI contribuera à la publication des résultats complets.


:: Rapport du symposium format PDF – 487 Ko, en anglais


Voir aussi à ce sujet :

"Eau Vivante"

Le Changement climatique menace le Pérou doublement par la fonte de ses glaciers et par une pénurie d'eau


Dans les Andes, le glacier au sommet de la Cordillère Blanche, la plus grande chaîne de montagnes glaciaires tropicale au monde, fond à grande vitesse à cause des températures qui augmentent et la couleur de ses sommets tourne au brun. Ce qui ravive les craintes d'un réchauffement climatique généralisé et, d'après les scientifiques, cela aura des conséquences fâcheuses sur l'approvisionnement en eau de la côte qui est très sèche et où la plupart des Péruviens vivent.
Les glaciologues ont pour indicateur du réchauffement climatique l'état des glaciers partout dans le monde et ils avertissent que la situation dans les Andes préfigure de sérieux bouleversements.


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A consulter aussi :

CLIMAT ET GLACIERS DES ANDES TROPICALES
IMPACTS HYDROLOGIQUES






Au Brésil, détournement des eaux du Sao Francisco

Le projet de détournement des eaux du fleuve Sao Francisco, le troisième fleuve du Brésil est actuellement interrompu par la justice fédérale. Les adversaires du projet redoutent que le détournement des eaux du Sao Francisco soit organisé au profit des grands propriétaires. Ce projet titanesque veut dévier 1,4 % du cours d'eau. Il durera une vingtaine d'années et coûtera 1,5 milliard d'euros.
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CAMPAGNE INTERNATIONALE CONTRE LE DETOURNEMENT DES EAUX DU FLEUVE SAO FRANCISCO AU BRESIL

Le gouvernement brésilien vient de décider de détourner les eaux du fleuve Sao Francisco en contradiction avec la législation et les avis du Comité de bassin hydrographique, de la Conférence nationale de l'Environnement, des réunions publiques, des populations concernées.

Ce projet a pour but affiché d'alléger la sécheresse du Nord-Est. En réalité, 70% des eaux déviées serviront à l'irrigation de grandes exploitations et des industries agroalimentaires d'exportation. 26% sont destinées à approvisionner les grandes villes. Il ne restera que 4% aux populations rurales qui ne pourront pas payer une eau qui deviendra trop chère pour eux. 700 km seront canalisés et 8 barrages construits.

Sans étude d'impact sérieuse. Les populations indigènes rejettent ce projet :

« Un anémique ne peut pas donner de sang. Dévier l'eau va tuer ce qui reste du fleuve qui meurt déjà de pollution. Nous ne pourrons plus cultiver dans les marais et notre peuple est appelé à disparaître. »

Les opposants appellent à ne pas gaspiller l'eau, à restaurer le fleuve et à lutter contre la pollution.


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Les cheminées, dans un désert blanc, divisent l'Islande

Dans les profondeurs de l'hiver il n'y a presque rien à voir ici, que de la neige et de la roche ; de la neige à travers un paysage accidenté et surnaturel, de la neige sur les montagnes enveloppées de brume, de la neige qui s'étend à ce qui pourrait ressembler à la fin du monde.

Mais posé dans cette région montagneuse du centre de l'Islande, un chantier, presque achevé, de barrages, de tunnels et de réservoirs, a commencé à réorganiser ce désert blanc, où la montagne Karahnjukar rencontre deux puissantes rivières qui s'écoulent du plus grand glacier de l'Europe.

C'est le projet hydro-électrique de Karahnjukar d'un coût de 3 milliards de $ : une entreprise gigantesque qui exploitera les rivières pour produire de l'électricité réservée à un seul client : l'usine de production d'aluminium appartenant à Alcoa, la plus grande compagnie d'aluminium du monde.

Ce projet a été au centre d'une bataille des plus violentes et des plus controversées de la récente histoire islandaise.



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Le JOURDAIN, le fleuve Sacré du Moyen-Orient, meurt

Il y a soixante ans, le fleuve transportait 13 milliards de mètres cube d'eau douce et faisait fonctionner une usine hydroélectrique. Mais aujourd'hui, le débit du Jourdain atteint à peine 1 milliard de mètres cube - Et maintenant, environ la moitié de l'eau qu'il transporte provient des égouts ou est salée.

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2005-2015 : Décennie internationale d'action «L'eau, source de vie»

Le Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau

Résolution  A / RES / 58 / 217  adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies


A lire sur UNESCO 





Pascua Lama, cela va commencer


Plus rien ne peut l'arrêter. La compagnie canadienne Barrick Gold Corporation, parmi les premières productrices d'or au monde, peut commencer à construire sa mine à ciel ouvert, à la frontière entre le Chili et l'Argentine. Située à plus de 4 000 mètres d'altitude en pleine cordillère des Andes,

Le 6 décembre dernier, l'Argentine a approuvé le projet. Au Chili, l'accord a été donné le 15 février par la Corema, l'organisme régional chargé de veiller à la protection de l'environnement. Avec une condition majeure à la clé : la compagnie n'a pas droit de toucher aux glaciers. Le fonctionnement de la mine ne doit pas même les affecter.


Culture. Car c'est là le hic de l'histoire, devenue emblématique au Chili de l'opposition citoyenne aux grandes compagnies (1). Une partie du gisement d'or se trouve sous 20 hectares de glaciers. Qu'à cela ne tienne, disait l'entreprise il y a encore un an, il suffit de les découper et de les amener par camion vers un autre glacier auquel ils finiront par s'agréger. Une explication qui n'a pas convaincu la Corema. Sous la pression des écologistes et d'une petite partie des 70 000 habitants de la vallée de Huasco, elle s'oppose au projet.


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Les Australiens sont prêts à recourir à l'eau usée recyclée comme source d'eau potable

CANBERRA, Australie, le 29 janvier (l'AP) - un état australien planifie de proposer des eaux usées recyclées comme eau potable alors qu'une sécheresse record menace les réserves d'eau de la nation, a affirmé lundi un représentant de cet Etat.
Peter Beattie, le Premier ministre de l'État de Queensland, a annoncé que le niveau des barrages étaient si bas que le gouvernement n'avait pas eu d'autre choix que celui de recycler les eaux usées et de les utiliser pour l'année qui va suivre dans le sud-est de l'état - une des zones dont l'urbanisation est la plus rapide de l'Australie. " Il ne pleut pas nous n'avons pas le choix " a répété M. Beattie à la radio australienne. Il a expliqué que son gouvernement avait abondonné l'idée d'un référendum à ce sujet. Les fermes australiennes et la plupart des villes sont en prise avec la plus mauvaise sécheresse nationale depuis un siècle, et certaines régions sont plus particulièrement touchées depuis une décennie.

Le Premier ministre de l'Australie-Méridionale, Mike Rann, a affirmé que son état, le plus sec de l'Australie, utilise déjà l'eau réutilisée pour l'irrigation des récoltes, mais qu'il n'a pas l'intention de s'en servir pour l'alimentation des réseaux d'eau potable.

Le Premier Ministre John Howard a félicité M. Beattie et a prévu que la réutilisation de l'eau serait à l'ordre du jour à Sydney dans un proche avenir.


source ACME


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